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[vc_row el_class= »tata »][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Développé par : Level 5

Genre : RPG

Joueur: 1

Accessibilité[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Sortie le : 26/02/2010

Français: sous-titré FR

Prix à la sortie: 70 euros (PS3)

DLC: non[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text][review][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]

S’il est un genre qui est un peu plus critiqué sur cette génération de console, c’est bien le RPG et plus particulièrement le JRPG (role playing game sauce japonaise). En effet, entre les mi-déceptions de titres sortant des plus expérimentés studio RPG jap comme TRI- ACE ou SQUARE ENIX qui ne se sont jamais soldés comme des must have, le RPG jap passe un sale quart d’heure sur cette gen. Et c’est maintenant au tour de LEVEL 5 de nous présenter son dernier soft, Studio qui a prouvé ses qualités sur des titres comme DARK CHRONICLES, ROGUE GALAXY, DRAGON QUEST 8, PROFESSOR LAYTON ou INAZUMA ELEVEN. Sorti depuis déjà deux ans au Japon, ce RPG signé LEVEL 5 arrive (enfin) sur notre beau continent, est ce que l’attente en valait la peine ? LEVEL 5 a-t-il franchi le cap de la gen HD ?

ROBOT MOBILE

L’univers proposé s’inscrit dans une ambiance mi moyen-âge, mi-futuriste, mi-féerique, (FFXII ?), dans lequel le royaume de Balandor va se retrouver très vite plongé dans le chaos. A quelques encablures de là, Leonard, jeune homme serviable, finit sa corvée et s’aperçoit que quelque chose cloche…il décide alors d’aller voir ça de plus près. C’est ainsi qu’il va se retrouver mêlé à un combat qui le dépasse, et le courage dont il fera preuve tout au long de l’aventure n’aura d’égal que l’amour qu’il porte à la belle princesse Cisna, (quelle poésie…) qu’il essaiera de sauver par tous les moyens. L’un d’eux sera de faire appel à une entité enfouie dans un artefact mystérieux : l’incorruptus, lui permettant de se transformer en chevalier blanc…

 

UN PEU FOUILLIS

Pour sauver sa bien aimée, Leonard, sera aidé par des compagnons qui semblent tous être liés à son destin. Parmi ses compagnons on retrouve une originalité, il s’agit de notre avatar !? En effet, le jeu nous permet de créer un personnage, que l’on pourra contrôler ou non dans le jeu et qui apparaîtra dans le scénario. Et « apparaître » est bien le mot, car malheureusement mis à part un rôle de potiche du juste prix, notre héros ne sert à rien…il ne parle jamais, à l’air d’un benêt et se place toujours au troisième plan…Alors pourquoi créer un avatar ? et bien pour le mode online, et paf deuxième originalité du soft notre héros créé pourra participer à des quêtes online avec d’autres héros pour basher du monstre comme dans un MMORPG (mais j’y reviendrai plus tard).

Bref, notre groupe de trois combattants formé, nous pouvons partir à l’aventure. Premier constat, c’est dirigiste : on va d’un lieu à un autre parce qu’on nous le dit. Cependant, entre deux villes, on doit traverser des régions hostiles, refuges de monstres aussi bien pour les petits que pour les très grands. Les zones sont variées, grandes et ouvertes, et les explorer de fond en comble peut nous prendre un bon moment. Les monstres sont visibles et le combat ne s’engagera que si l’on s’approche d’un monstre hargneux ou simplement si on le décide.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column el_class= »pouet »][vc_video link= »https://www.youtube.com/watch?v=64ggSrYQsVU » el_class= »textonleft »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]

Les combats se déroulent au tour par tour, où l’on ne contrôle qu’un seul personnage. A la manière d’un Final Fantasy, une barre (en forme de cercle) se remplit et nous indique quand notre tour est arrivé. Plusieurs actions sont possibles : attaque simple, coup spécial, défendre, magie, objets ou bien placer un combo. Les combos sont des enchaînements d’actions offensives que l’on peut nous même customiser et dont l’activation dépend des Points d’Action (PA) que l’on possède. Ces PAs se gagnent en prenant et donnant des coups. Ces combos peuvent s’avérer très utiles car en combinant bien les attaques entres elles les dégâts infligés peuvent être très élevés avec même possibilité d’enchaîner l’ennemi en l’air. Cependant, il ne faudra pas abuser de ces combos coûteux en PA car ces points sont aussi nécessaires pour la transformation en INCORRUPTUS, qui est bien pratique pour se défaire de gros trolls ou dragons. Les points de PA que l’on a utilisé pour se transformer, auront un impact sur le choix de coups plus ou moins puissants que pourra utiliser notre chevalier.

Outre cet aspect un poil stratégique, on a le choix de faire évoluer nos persos selon huit « spécialités » : armes à une main, haches, bâtons, lances, épées à deux mains, arcs, magie blanche, magie noire. A la fin de chaque combat on gagne de l’expérience et des Points de Compétences (PC) qui nous permettront de débloquer d’autres compétences. On peut donc choisir de spécialiser chacun de nos persos comme bon nous semble mais chaque classe fait également progresser des caractéristiques différentes (points de vie, agilité, intelligence…). Malheureusement, même si tout cela a l’air fort sympathique, le principal défaut du soft, et qui n’est pas des moindres pour un RPG, est que ces combats sont un poil mous et, comme en plus la difficulté du soft est assez faible cela rend le tout un peu moins accrocheur et jouissif.

 

MODE ONLINE

Cependant ce problème n’est plus vrai en mode online. En effet, si l’on prend le temps de faire évoluer notre rang de guilde (qui augmente en enchaînant les missions), on aura accès à des quêtes de plus en plus difficiles. L’intérêt de ce mode online est que l’on pourra partir en mission à 4 et c’est là que la spécialisation que l’on a choisi pour notre avatar peut s’avérer être très utile. Ce mode peut vite rendre accroc car on sera toujours en vadrouille soit pour gagner de l’expérience, soit pour trouver des objets rares. De plus, on aura la possibilité de créer sa propre ville (mode Géorama), dans laquelle on pourra construire échoppes et magasins, ou bien encore faire travailler des gens pour nous récolter des items. La ville peut abriter des PNJs que l’on aura croisés dans le mode solo, mais également servir de point de rendez-vous aux avatars d’autres joueurs. Quoiqu’il en soit, le coté mmorpg est vraiment sympa et bien pensé même si l’on refait les endroits déjà vus en mode solo. Il faut également souligner que jouer à WKC sans vouloir essayer le mode online, c’est passer à coté de ce que le titre propose de plus fun.

 

BONNE OST

Pour finir, quelques mots sur l’aspect graphique du titre: le jeu est assez joli avec des décors variés et colorés. Le design des Incorruptus est réussi, tout comme celui des monstres. Par ailleurs, le jeu vous proposera quelques superbes cinématiques parfois assez longues qui raviront vos rétines. Coté bande son, les thèmes sont très sympas même si un peu répétitifs. Certaines mélodies sont quand même très réussies et participent pleinement à l’immersion du joueur, bref c’est du tout bon.

PEUT MIEUX FAIRE

WKC m’a bien plu même si l’aventure est d’un classicisme absolu. Le système de combat n’est pas forcément mauvais mais le manque de difficulté fait qu’on s’ennuie un peu. Malgré tout j’ai trouvé le jeu vraiment sympa à faire. Je vous conseillerais donc de l’essayer. Cependant si le mmorpg n’est pas votre truc ou si vous n’avez pas de connexion à internet, sachez que le solo ne dure qu’une trentaine d’heures et que l’intérêt du soft se verra diminué car le mode online fait vraiment partie des points forts de ce jeu.

 

[Test réalisé à partir de la version PS3][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]