[vc_row el_class= »tata »][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Développé par : Ubisoft
Genre : Action, Aventure, Infiltration
Joueur: 1
Accessibilité: [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Sortie le : 10/04/2008
Français: oui
Prix à la sortie: 50 euros (PC)
DLC: non[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text][review][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]
Assassin’s Creed est développé par Ubisoft et nous propose un jeu mêlant action/aventure et infiltration. L’originalité du titre repose sur le fait de jouer un assassin dans un « monde ouvert » où les lieux et villes ont été modélisés de manière historiquement réelle. Alléchant sur le papier, que vaut-vraiment ce concept ?
ALTAÏR, CET ASSASSIN
Nous incarnerons un dénommé Altaïr, membre de la confrérie des assassins. Suite à un événement particulier, et du fait de son arrogance, le grand Maître, Al Mualim, le destituera de ses fonctions et le rétrogradera au simple rang d’assassin de bas niveau. Afin de regagner son honneur et ses armes / compétences, il devra réussir 9 épreuves d’assassinats… voilà en gros ce qui vous attend. Parallèlement, ce premier épisode posera les bases d’un conflit entre assassins et templiers qui ne se concentre pas que sur les champs de bataille, mais aussi sur la recherche d’artefacts mystiques et puissants.
OFFICE DU TOURISME
Cette aventure prend place en Terre Sainte, à la fin du XIIème siècle, lors de la Troisième Croisade, dans les villes de Jérusalem, Damas et Acre. Le jeu nous plonge agréablement dans cette époque des croisades et complots politiques où templiers, Anglais et Sarazins veulent se la mettre. Les villes sont modélisées comme elles pouvaient être à l’époque. Les fortifications et certains monuments phares sont bien évidemment présents et permettent de s’immerger dans cette ambiance belliqueuse et poussiéreuse. Quelques informations sont d’ailleurs proposées sur ces lieux, ce qui permet de se cultiver tout en jouant. La modélisation des habitants / gardes est plutôt réussie, même si on sent l’effet clonage. Le design d’Altaïr est également réussi et son côté assassin fonctionne très bien, ce qui le rend charismatique, bien que l’on n’apprenne pas grand-chose sur lui et son background.
Sa voix est d’ailleurs celle du doubleur Fr d’Ewan McGregor, qui colle plutôt bien au personnage. Les doublages sont tous de bonne facture. L’OST du titre n’est pas en reste puisque les musiques de combat, de fuite ou d’exploration vous procureront ce qu’il faut d’ambiance. Néanmoins, pas de thèmes véritablement mémorables.
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LA DERNIÈRE CROISADE
L’exploration des villes, pour contempler, observer ou découvrir, est ce qui va prendre le plus de temps. Là où le jeu est fort, c’est que devenir un yamakasi émérite n’est en rien compliqué, une pression sur la gâchette de droite pour qu’Altaïr se mette à courir, une pression sur croix pour qu’il sprint, et voilà, au moindre mur, au moindre bord, Altaïr sautera, escaladera tout seul les obstacles. Intuitif, simple et juste fun, les ballades en deviennent grisantes ! Rien ne vous sera impossible, les remparts, le sommet des monuments religieux ou autres, vous permettront de dévoiler un peu plus la map de la ville en accédant à un point d’observation, où Altaïr dominera la ville avec une caméra panoramique du plus bel effet. S’en suit un saut de la foi pour atterrir gracieusement dans un tas de foin, sans éclaboussure, bref la classe !
Par ailleurs, les villes sont incroyablement vivantes, les PNJ vaqueront à leur occupations quotidiennes, les gens parlent, les gardes font leurs rondes, bref une vraie sensation d’animation. Les gardes justement ne manqueront pas de vous tomber dessus à la moindre suspicion d’un comportement louche, il vous faudra donc éviter de leur sauter dessus, de bousculer trop de passants, ou bien de monter sur la face d’un bâtiment alors qu’ils sont à côté. Une jauge de surveillance évoluera de calme, attentif à enragé, ils viendront à ce moment-là vous caresser avec leur arme. Deux solutions : fuir et courir dans la ville en sautant partout en vue de les semer, ou bien les combattre. Vous pourrez tenter de vous cacher de plusieurs façons : vous faire passer pour un priant, sauter dans des caches sur les toits ou des tas de foin, faire le mec qui discute sur un banc…
Si vous n’arrivez pas à leur échapper, ce qui ne sera pas toujours facile tellement ils sont tenaces, vous n’aurez d’autre choix que de les combattre. Ils vous encercleront, vous mettront la pression, et puis vous attaqueront comme des sauvages sanguinaires… chacun leur tour -_-. Un système de combat qui repose sur un aspect attaque / contre-attaque très simpliste, pas très dynamique et diablement peu profond puisqu’il n’évoluera pas du début à la fin. Une fois compris le timing pour contrer un adversaire, cela devient une rigolade, hormis la fin du jeu avec quelque sac à PV et un nombre d’ennemis bien conséquent pourront avoir raison de vous, mais dans l’ensemble la tâche reste aisée. On pourra tout de même apprécier les mises en scène de mise à mort, pas bien nombreuses, certes, mais qui tentent de rendre les combats vivants, ce qui n’est déjà pas si mal.
Scénaristiquement, pour faire avancer les choses, il faudra suivre la même boucle de gameplay : aller voir votre Maître, dire « oui Monsieur » et donc accepter la quête, partir dans le lieu correspondant, recueillir des informations sur votre cible, la repérer, la tuer. 9 assassinats, 9 fois ce même process à répéter. On aurait aimé un peu de diversité. En plus, pour localiser votre cible, il faut d’abord passer par la case détective privé, qui elle-même propose le même type d’activité. Il faudra faire 3 quêtes sur les 6 possibles pour pouvoir débloquer la quête de l’assassinat. En faisant les 6, on se facilite un peu plus la tâche ultime, même si au final on sentira moyennement la différence.
Si l’objectif est atteint, on va sur le lieu, et paf petite cut scene mettant en scène la cible, et ensuite il ne nous reste qu’à choisir le meilleur moment pour tuer. Lorsque l’on tue une cible, un dialogue en tête-à-tête avec notre proie se déclenche. On découvre certains éléments de scénario ou encore des questionnements sur les actes et conséquences de ce meurtre. Cela permettra d’ailleurs de s’apercevoir qu’Altaïr ne fait pas forcement tout ça sans prendre un peu de recul sur ses actes.
On ne peut pas vraiment varier son approche vu le peu d’armes différentes que propose le jeu, m’enfin repérer sa cible à l’aide de la vison d’aigle (sorte de vision extra lucide où seul les méchants sont en couleur), puis la suivre comme une lionne suit pumba et enfin attendre le bon moment pour sortir ses lames et les lui enfoncer dans le corps, suffit à provoquer ce sentiment de jouissance coupable, qu’on redemandera.
Pour finir, quelques à-côtés sont présents mais, à moins de venir finir le jeu à 100%, ils n’offrent pas un grand intérêt : templiers à battre, drapeaux à trouver, quêtes annexes de courses, vols, assassinats… pas incroyable mais cela peut rallonger le plaisir de se balader dans cette ambiance. La quête principale vous tiendra en haleine une 15 aine d’heures à peu près.
ALTAIROPHILIE
Assassin’s Creed, premier du nom, pose des bases solides pour une saga qui, on le sait, deviendra culte. Bien qu’étant construit avec un pattern de mission d’assassinat qui se répète sans trop se cacher, et une IA pas toujours fofolle, on est plongé dans cet univers sans problème. Jouer un assassin a ce côté grisant qu’Ubisoft a réussi à adapter en jeu, tout en y ajoutant cette liberté d’exploration dans des lieux reconstitués avec brio. Le scénario pas dingue donne quand même envie d’en apprendre plus, et les possibilités entrouvertes sont tellement nombreuses que l’on attend la suite de pied ferme.
[Test réalisé à partir de la version PC]
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