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73
GRAPHISME
70
AUDIO
80
Contenu
75
Gameplay
65
Fun
75
*test réalisé à partir d'une version PS4
GRAPHISME
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AUDIO
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Contenu
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Gameplay
65
Fun
75
*test réalisé à partir d'une version PS4
  • Une BO juste magnifique
  • L'ambiance prenante et originale
  • La réalisation digne d'un bon film
  • La diversités des colosses
  • Le «contemplatif» réussi
  • Le scénario (on a vraiment envie de voir la fin)
  • Le gameplay trop lourd / rigide
  • La durée de vie (manque de quêtes annexes)
  • La caméra ! La caméra ! La caméra !

Shadow of the Colossus, un classique ! Sorti initialement en 2005, je suis complètement passé à côté de ce jeu action-aventure-contemplatif, et de son remaster en 2011. Dans un ras-le-bol des AAA de ces dernières années, j’ai eu envie de faire les « classiques » que j’avais manqué. Et donc, me voilà sur Shadow of the Colossus, le remake de 2018 sur PS4 (embelli par Bluepoint Games) bien évidemment. Alors, ce « chef d’œuvre classique » de Fumito Ueda mérite-t-il son titre ?

 

L'Atlas du Colosse

Le jeu s’ouvre sur une très jolie cinématique, franchement pour un vieux machin, c’est beau et très cinématographique. On incarne le jeune Wander accompagné de son fidèle cheval Agro. Il cherche à ressusciter une jeune fille nommée Mono, dont on ne sait pas grand-chose, mis à part qu’elle est morte à cause de son destin « maudit ». On ne connaît pas le lien qui unit nos deux jeunes héros. Après avoir déposé Mono sur un autel dans un immense sanctuaire perdu au milieu de nulle part, une voix (des voix) flippante qui « s’intitule » Dormin, surgit et nous fait son petit laïus avant de nous envoyer tuer 16 Colosses afin de ressusciter notre petite Mono. Alors on prend son dada et son épée et c’est parti pour la chasse aux Colosses !

A noter que pour le jeu, les personnages parlent un dialecte créé de toute pièce, un mélange de japonais ancien et de latin. C’est chelou mais sympa. Il y a peu de dialogues, si ce n’est au début et à la fin bien évidemment, et un peu entre chaque séquence de chasse au Colosse. La durée de jeu dépendra de votre aptitude au combat, mais en gros il y en a pour 10h environ. Malgré une durée de vie assez courte (n’oublions pas qu’il s’agit d’un jeu PS2), le jeu est original tant dans sa narration que dans son style graphique. On ressent vraiment le gigantisme des Colosses, on a vraiment l’impression d’être tout petit, comme une mamie sous les pattes de Godzilla ! Et…..sans spoil……la fin vous donnera entièrement satisfaction.

 

Wander contre Goliath

Bon bon bon, alors l’exploration de ces « terres oubliées » avec notre fidèle Agro (le faire à pied serait vraiment extrêmement long) est plutôt agréable. Comme leur nom l’indique on ne va pas croiser beaucoup de monde dans ces terres. On n’aura pas non plus d’autres combats en dehors de ceux contre les Colosses.

Malgré la lourdeur de déplacement et une caméra qui automatiquement passe en mode 2/3 dès qu’on lâche le joystick, ce monde reste agréable à parcourir. La traque des Colosses est plutôt simple, notre épée nous indique la direction avec une petite lumière (pratique). Malheureusement il faudra parfois nager, alors oui Wander sait nager, mais clairement il ne fera pas les jeux olympiques !

Parlons un peu des combats contre les Colosses maintenant, c’est quand même le cœur du jeu. Bah c’est cool ! Voilà, merci de m’avoir lu ! Plus sérieusement, les 16 Colosses se combattent de manière similaire et pourtant différente. Je m’explique. Pour tuer un Colosse il faut trouver ses points faibles en lui grimpant dessus. Alors on saute, on s’accroche à lui et on cherche ses points faibles, des endroits sur son corps en surbrillance bleue et on y met des coups d’épée. Certains points faibles (sous les pattes par exemple) seront à toucher à l’arc. Parce que, oui, l’arc fait partie de notre panoplie, on s’en sert peu, mais la visée n’est pas trop mauvaise donc ça va. Voilà pour la base. Ensuite chaque Colosse est différent, certains se tiennent sur deux pattes, d’autres sur quatre, d’autres volent et d’autres encore évoluent dans l’eau. L’environnement de chaque Colosse est également différent, ce qui nous donne des combats intenses et variés. Ah oui, si jamais on tombe d’un Colosse (d’assez haut hein, pas juste de son gros orteil) on meurt et on recommence le jeu. Naaaaaaan pas le jeu, juste le Colosse en question, mais ça rajoute un chouia de stress. Un dernier petit détail au niveau des combats, notre cher dada, si mignon soit-il, n’est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir alors parfois il va venir nous foncer dans la mouille comme ça gratos !

 

kong music
Le Colosse s'érode 

Côté graphisme il n’y a pas grand-chose à dire, c’est un remake, donc oui le jeu est plutôt joli, même si on sent bien qu’il date un peu. Les environnements restent très cools et plaisants à voir. Oui la tête de Wander pique un peu, mais bon on le voit de dos la plupart du temps, donc ça passe ^^ Bref, vous avez compris, ce n’est pas un foudre de guerre niveau graphisme mais il reste plaisant.

Côté musique en revanche, c’est excellent. La BO est magnifique ! Le travail de Kow Otami, qui est également le compositeur de la musique du film Godzilla de 2001, est juste incroyable ! Chaque Colosse a son propre thème musical, et l’atmosphère créée par la musique pendant les cinématiques est vraiment cool. En revanche, il n’y a pas de musique pendant qu’on se balade, c’est un peu dommage. Donc niveau effets sonores ce n’est pas foufou, il n’y pas grand-chose à se mettre sous la dent. Les doublages sont bons, malgré le peu de dialogues du jeu, cette langue étrange fait bien son taf pour nous immerger dans cet univers. Ça fait bizarre au début, mais on s’y fait et c’est plutôt cool.

 

Ymir obolant

Certains diront que le jeu est vide, ce qui n’est pas entièrement faux, mais pas complètement vrai non plus. Je m’explique, il est vrai qu’on ne croise pas grand monde, hormis quelques PNJ vers les ¾, fin du jeu. Il n’y a pas vraiment de vie. Mais il faut garder à l’esprit que c’est un jeu contemplatif, une expérience aussi visuelle que sonore. Le fait qu’il n’y ait pas de musique quand on se balade n’est pas plus gênant que ça pour moi. Je trouve ça beau et reposant, la définition même du calme avant la tempête quand on part à la chasse aux Colosses.

D’autres encore diront qu’il n’y a pas d’histoire. Et là je ne suis pas du tout d’accord. Il n’y a pas de scénario de fou avec des tonnes et des tonnes de dialogues sans fin. Le jeu nous raconte quand même quelque chose. Là, on est plus sur de l’interprétation personnelle. Chacun peut y voir et y comprendre ce qu’il ou elle veut. Alors oui ça demande un peu plus d’efforts de notre part que dans la plupart des jeux, mais là aussi je trouve que ça fait du bien. Après si vous êtes plutôt COD, passez votre chemin (humour). Cette ambiance, cette musique, ces décors ! C’est beau et onirique ! C’est une expérience unique ! J’ose le comparer à Death Stranding, oui oui, dans le sens où, soit on adore, soit on déteste, pas de juste milieu avec Shadow of the Colossus. Ce jeu est vraiment spécial, et je pense qu’il faut le tester au moins une fois dans sa vie ! Alors pour répondre à la question : ce « chef d’œuvre classique » mérite-t-il son titre ? Pour moi, la réponse est oui.

 

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Auteur - Explorateur culinaire en Hyrule. Rêve que Doc me créé la DeLorean...

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