Les graphismes dans LIMBO sont simples et épurés, tout est en noir et blanc. Notre petit compagnon se balade dans des lieux hostiles où tout peut être source de danger mortel. Le choix de la non couleur se comprend car l’ambiance prend sa source dans les jeux de lumière et d’ombre donnant au titre une atmosphère noire et glauque et pourtant presque poétique. Aucun élément n’indique si telle ombre est en fait un élément du décor, un objet avec lequel on peut interagir ou bien un piège qui nous coupera en deux.

Car il faut également le dire LIMBO n’est pas un jeu pour les petits enfants, sous son aspect tout mignon se cache une violence incroyable, certains passages sont vraiment glauques voire morbides. Les pièges sont nombreux, les morts aussi et elles sont brutales, surprenantes voire choquantes. Mais c’est aussi ce qui fait la force de ce titre on se surprend à aimer les manière dont notre héros meurt, cela en devient presque jouissif (ou malsain).

La bande son quant à elle est comme le reste du jeu simple, discrète, efficace, laissant place aux bruitages de l’environnement ou aux effets sonores de notre héros pour mieux nous immerger dans cet univers dangereux.