[vc_row el_class= »tata »][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Scénariste : George Morikawa
Dessinateur : George Morikawa
Genre : Shonen
Opus : en cours (109 tomes – juin 2015)[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Parution : 2007 (France)
Parution original : 1989 (Japon)
Éditeur : Kurokawa
Éditeur Original : Kodansha[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text][review][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]Ippo Makunouchi, héros de notre histoire, est un garçon effacé et timide. Il partage son temps entre l’école et la boutique de sa mère. Enfin il partageait son temps, avant qu’il ne croise la route du poing et de la détermination : la boxe ! Voilà le cœur d’Hajime no Ippo.
Comme vous l’avez vu dans les « points forts » juste en haut, il y a au moins trois très bonnes choses dans le manga de Georges Morikawa. Son réalisme, les émotions fortes qui s’en dégagent, et son addictivité. Et pour moi ces trois points découlent les uns des autres.
Morikawa est vraiment un très grand fan de boxe, il a acheté un club et a plusieurs fois été homme de coin lors de matchs pro. La connaissance profonde qu’il a de ce sport se ressent vraiment à la lecture de ses planches. Un boxeur aguerri y trouvera sûrement à redire, mais pour un néophyte comme moi, ce que j’y vois c’est de la boxe, pure et dure ! Vous voyez la différence entre un vrai match de foot et un match de Tsubasa dans le manga de Yoichi Takahashi ? Ou la différence entre Kyo dans Samuraï Deeper Kyo et Musashi dans Vagabond ? Certains font le choix de l’imagination débridée et de l’exagération, d’autres du plausible et du réalisme, Georges Morikawa fait partie de ceux-là.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »2702″ img_size= »full » alignment= »center » style= »vc_box_shadow_3d » css_animation= »rollIn » el_class= »textonleft »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]
Et pour moi, voir qu’il faut des semaines à Ippo pour muscler son cou, des mois pour faire sien un coup de poing, des années pour arriver au niveau national, ça me touche et ça me touche parce que c’est réaliste. La détermination d’un héros n’est tout de même pas la même quand il apprend une tecnik delamorkitu en quelques minutes grâce au pouvoir de ses sentiments, ou quand ses sentiments le poussent à combattre et à s’entraîner des années durant, palier par palier, victoire après échec, souffrance après exultation. Voilà le premier truc qui me prend aux tripes à chaque fois que je lis Ippo, la détermination et le courage du héros, de ses partenaires de club et/ou de ses adversaires. Mais Hajime no Ippo est aussi un manga très drôle. L’ambiance qui règne au club est vraiment marrante, les caractères variés des boxeurs sont plein de surprises et d’humour. Ça allège les combats et les entraînements perpétuels et crée une atmosphère plaisante à lire, ces boxeurs pourraient être nos potes.
Et vous comprenez que commencer à suivre les galères et les victoires de héros à qui on s’est attachés, comme dans plein d’histoires, c’est le début de l’addiction. Pour faire cet article je voulais relire seulement quelques chapitres rapidement. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de lire plusieurs tomes d’affilée, et avec encore plus de ferveur que la première fois. Ce manga vous attrape et ne vous lâche plus. Et pendant un bail parce que les tomes sont très, très nombreux. Après, effectivement si vous n’aimez que les transformations, les super-techniques et la puissance transcendantale, alors vous pouvez passer votre chemin, mais je vous assure que dans les poings d’Ippo, même s’ils ne font pas trembler la terre et ne peuvent être vus depuis l’espace, y’a une sacré dose de force, de puissance et de détermination.
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »2703″ img_size= »full » alignment= »center » style= »vc_box_shadow_3d » css_animation= »rollIn » el_class= »textonleft »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]
Le petit bémol habituel, cette fois à destination du dessin. Une espèce de mauvais combo se crée dans les premiers tomes. Le dessin assez daté années 80 se combine avec la mauvaise maîtrise du crayon qu’avait Georges Morikawa à l’époque. Cette façon de dessiner old school perdurera au cours des tomes, mais le coup de crayon de l’auteur va beaucoup s’améliorer. Au lieu de cases assez inégales et de personnages parfois déformés, on passe à un dessin travaillé dans la composition des pages et surtout lors des combats, avec un cachet vieillot assez sympa.
C’est un des meilleurs mangas que j’ai lu ! Si j’en vois un seul qui crache dessus dans les com, ça va chier !
Il existe une série animée de très bonne qualité, découpée en plusieurs saisons. Elle vaut vraiment le coup. L’humour y est très présent, l’animation des combats laisse parfois à désirer par contre. Je n’ai pas trouvé de trailer digne de ce nom, alors une fois n’est pas coutume je vous livre le premier opening.
Et il existe aussi un jeu vidéo Hajime no Ippo : The Fighting, disponible uniquement à l’import, mais je ne peux pas vous en parler, je n’y ai pas joué. Ps : Je tiens ici à mentionner l’excellent site : hajime-no-ippo.net, c’est une bible pour tous les amoureux d’Ippo.
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