[vc_row el_class= »tata »][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Scénariste : Riichiro Inagaki

Dessinateur : Yusuke Murata

Genre : Shonen

Opus : terminée (37 tomes)[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Parution : 2005 (France)

Parution original : 2002 (Japon)

Éditeur : Glénat

Éditeur Original : Kodansha[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text][review][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]

Eyeshield 21 est le nom du mystérieux running back de l’équipe des Deimon Devils Bats. Le héros de l’histoire Sena Kobayakawa cache sa véritable identité derrière son casque pour participer aux matchs de football américain de son lycée. Il faut dire que Sena possède des jambes en or, forgées au cours d’une longue jeunesse passée à faire le larbin pour son entourage. Et peut-être que grâce à sa formidable vitesse les Deimon Devils Bats gagneront un match cette année.

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Je vous ai déjà parlé du dessinateur Yusuke Murata et de son manga One-Punch Man en collaboration avec ONE, pour Eyeshield 21 c’est avec Riichiro Inagaki au scénario qu’il nous régale de ses dessins. Sa maîtrise de la mise en scène et la puissance de son coup de crayon (particulièrement sur les doubles pages) sont un des gros points forts de cette œuvre.

Mais ce qui reste le principal atout d’Eyeshield, c’est la façon qu’il a de vous accrocher et de ne plus vous lâcher : « allez juste un petit tome de plus, bon encore un chapitre, quelques pages de plus », oui même après plusieurs heures de lecture vous aurez du mal à vous arrêter. Cette force addictive est notamment due au respect des codes du shonen qu’a Inagaki. Suspense, montée en puissance, identification aux personnages,… tout y est. La contrepartie, forcément, c’est que l’histoire est parfois attendue, la relation qu’a Sena avec son amie d’enfance par exemple. Elle ne sait pas que c’est lui sous le casque d’Eyehsield 21, et ça amènera tout un jeu de quiproquos entre eux, alors c’est efficace peut-être, mais c’est franchement déjà vu et agaçant à la longue.

Après au delà de l’aspect shonen de l’histoire d’Inagaki, deux choses m’ont bien plu dans ce manga sportif. Déjà le choix du sport en question, le foot US, que je connaissais mal, extrêmement tactique et qui se prête très bien au retournement de situation et au suspense haletant nécessaire à un bon manga sportif, les matchs dont donc variés, très prenants, très nombreux aussi mais toujours intenses. Autre chose que permet le foot US c’est de développer toute une flopée de personnages et les postes auxquels ils jouent. C’est assez rare dans les mangas sportifs pour être souligner ici : Inagaki a rendu les matchs tout au long de l’histoire très peu répétitifs, notamment grâce aux nombreux joueurs sur lesquels il s’attarde et qu’il prend le temps de développer. Ça nous change de l’attaquant héros vedette qui laisse dans l’ombre tous ses coéquipiers. Aussi bien chez les adversaires charismatiques que l’on rencontre qu’au sein de l’équipe des Deimon Devil Bats d’ailleurs.

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En parlant du développement de l’histoire il faut tout de même dire que ce manga, comme beaucoup d’autres, se laisse piéger par une surenchère inutile qui casse sa vraisemblance. Plus on s’approche de la fin de l’œuvre plus on s’éloigne de la quête originelle des héros (participer à la finale du championnat inter-lycées) pour se diriger tout droit vers des matchs et une puissance des personnages exagérés.

Eyeshield 21 a donc à mon avis toutes les qualités du très bon shonen de sport (on le voit tout de suite à son pouvoir addictif) mais il ne passe pas à côté des pièges des shonen classiques : surenchère et lassitude. Je vous le conseille tout de même très chaudement, surtout si vous aimez le football américain, là ce sera la régalade aussi bien sur l’anime que sur les tomes d’ailleurs.

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