[vc_row el_class= »tata »][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Scénariste : Kaoru Mori
Dessinateur : Kaoru Mori
Genre : Seinen / Shojo
Opus : en cours (7 tomes fr)[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Parution : 2011 (France)
Parution original : 2008 (Japon)
Éditeur : Enterbrain
Éditeur Original : Ki-oon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text][review][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]
Bride Stories est avant tout un voyage pour les lecteurs, de l’Est de la Mer d’Aral à la Perse, au XIXème siècle. L’auteure, Kaoru Mori, dessine, avec un plaisir palpable, les tapisseries, les broderies, les armes ou les grandes tablées des tribus d’Orient. On lira donc, dans un esprit de découverte, des extraits de vie de femmes dans l’Asie mineure d’il y a deux siècles.
Un voyageur anglais, Mr Smith, effectue des recherches sur les peuples de ces contrées lointaines. Au cours de son périple il découvrira leurs coutumes étranges et variées, leurs langues et leurs organisations sociales.
Un prétexte pour l’auteure qui peut ainsi nous faire découvrir, par exemple, une cérémonie de mariage dans un village de pêcheurs, une bataille entre guerriers des steppes ou un après-midi de relaxation des femmes perses dans leur hammam.
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On suivra au cour des tomes plusieurs histoires, en bloc ou en parallèle, d’un intérêt assez inégale mais qui donnent vraiment cette sensation de voyage et qui montrent bien les différences qu’il peut exister entre ces tribus. Comme souvent dans ce cas, la multiplicité des personnages et des lieux vient casser l’histoire générale et diminue l’attachement qu’on a pu avoir pour les protagonistes principaux. Mais la force de Bride Stories ne réside pas dans son suspens. Pas de grande tension à la fin des tomes qui nous pousserait vers le suivant, on n’a jamais envie de connaître la fin, on voyage simplement, on découvre au fur et à mesure, ce que l’auteure a eu envie de dessiner, de raconter et de nous montrer.
Aidée de son très bon coup de crayon, Kaoru Mori, peut nous faire nous extasier pendant plusieurs pages sur des motifs de broderie, et je pensais pas dire ça un jour mais la broderie ça a l’air génial ! Tout comme dans Vinland Saga, on sent la passion de l’auteure pour le travail manuel, du tissu, du bois ou des armes. Les décors sont extrêmement fouillés, les costumes soignés et le travail de documentation excellent.
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La quasi-totalité des personnages sont pétris de bons sentiments, ce manga nous parle d’amour, d’espièglerie, de joie et de cohésion familiale. La légèreté du manga en est renforcée, le plaisir de la découverte et l’attachement aux personnages aussi, mais on frôle parfois le « mignon » et c’est pas un compliment dans ma bouche (ou mes mains). L’auteure peut nous faire savoir, par exemple, que certaines femmes meurent sous les coups de leurs maris mais ce n’est jamais le cœur de l’histoire, elle en devient moins tragique et plus facile à lire mais du même coup moins prenante et moins véridique.
Bride Stories ouvre l’esprit en quelque sorte. J’ai lu les sept tomes comme je fais une pause, ça m’a transporté ailleurs et en douceur. C’est à la fois léger et plaisant. Un peu niais parfois mais l’aspect historique et culturel de l’histoire rattrape aisément ce défaut. Je faisais la comparaison un peu plus haut avec Vinland Saga mais, contrairement à cette œuvre, il ne faut pas vous attendre à être pris dans une grande fresque à l’histoire palpitante, ici juste des tranches de vies, des petits coups d’œil jetés sur les belles femmes d’Orient.
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