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[vc_row el_class= »tata »][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Scénariste : Hitoshi Iwaaki

Dessinateur : Hitoshi Iwaaki

Genre : Seinen

Opus : terminé (10 tomes)[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Parution : 2002 (France)

Parution original : 1988 (Japon)

Éditeur : Glénat

Éditeur Original :Kodansha[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text][review][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]Parasite revient à l’honneur en ce début 2015 avec une série animée, une dizaine de « tribute one shots » édités entre août et janvier dernier, et même la sortie prochaine d’une courte histoire, Perfect Soldier, élaborée en collaboration avec Hitoshi Iwaaki, l’auteur du Parasite originel. Une bonne occasion de revenir sur ce manga marquant des années 80/90.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »2650″ img_size= »full » alignment= »center » style= »vc_box_shadow_3d » css_animation= »rollIn » el_class= »textonleft »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]« Au dessus de la terre… » quelqu’un a décidé d’envoyer des parasites. Des parasites pour débarrasser notre planète du surplus d’humains qui la… parasitent. « Si 99 % de l’humanité venait à disparaître… les rejets de pollution diminueraient-ils de 99 %… ». Ces extraterrestres sont programmés pour s’infiltrer dans une tête d’humain et la contrôler. Ensuite il n’y a plus qu’à laisser libre cours à leur instinct meurtrier et anthropophage pour diminuer drastiquement la population humaine.

Un parasite a pris pour cible Shin’ichi, une jeune lycéen. Chanceux et ingénieux, celui-ci réussit à proscrire le parasite dans sa main droite. Voilà notre héros hybride, il garde toute sa tête et possède les pouvoirs du parasite dans sa main, quand celui-ci veut bien collaborer !

Toute l’histoire va tourner autour de la relation entre Shin’ichi et son parasite et comment ces deux-là réagiront aux dangers qui pèsent sur leurs proches et l’humanité toute entière.

C’est cette relation que j’ai trouvée particulièrement marquante dans ce manga. Autour d’une problématique environnementale et la question du bien-être particulier opposé à la survie globale de l’espèce, Shin’ichi et son parasite cohabitent, débattent, collaborent et s’adaptent l’un à l’autre. Les aventures qu’ils vont traverser et les confrontations avec les humains et les autres parasites vont les changer tous les deux.

Quant aux dangers qui pèsent sur l’humanité, assez vite j’ai eu le sentiment que l’auteur a revu ses ambitions à la baisse et a recentré l’histoire sur l’entourage géographique proche des héros. Au final la race humaine n’est jamais véritablement en danger contrairement à ce que le début de l’histoire laisse présager. J’ai trouvé dommage que le manga ne prenne pas toute l’amplitude que son introduction laisse entendre.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »2651″ img_size= »full » alignment= »center » style= »vc_box_shadow_3d » css_animation= »rollIn » el_class= »textonleft »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]

En revanche les combats contre les autres parasites et l’évolution de leurs pouvoirs sont vraiment soignés, j’aime quand l’imaginaire continue de suivre une logique, explicable et expliquée, et Hitoshi Iwaaki a travaillé cet aspect des choses. Et au delà de la narration qui sous-tend les combats, le dessin des parasites et de leur transformation est vraiment bien réalisé. C’est assez étrange le dessin de ce manga, parce que pour les humains on ne peut pas vraiment le saluer, il est assez simpliste et même plutôt médiocre dans certaines cases du début du manga. Par contre les parasites et les dysmorphies qu’ils peuvent provoquer sur les visages de leurs victimes sont juste magiques. C’est surprenant, dérangeant et flippant, tout comme il faut. Quand les pouvoirs des parasites se déchaînent et qu’une oreille devient une lame, une tête se déroule entièrement ou une bouche s’ouvre en huit pour avaler sa proie, les dessins participent à rendre les combats très prenant. Surtout que le dessin est toujours clair et les combats faciles à suivre et à comprendre. Je parle beaucoup des combats mais même si c’est une part importante de ce manga, ça n’en est pas le cœur, mais bien plutôt la relation entre Shin’ichi et son parasite et leur relation au monde, comme je le disais plus haut.

L’œuvre d’Hitoshi Iwaaki mérite bien qu’on lise ses 10 tomes. Prenez le temps de le faire, de lire les confrontations verbales entre les deux héros parasite et humain, de vous plonger dans les cas de conscience de Shin’ichi, dans la conception du monde extrêmement pragmatique de son parasite et enfin de trembler face aux ennemis terribles qui menacent le genre humain.

 

Dans la rubrique extra, il est à noter comme je le disais en préambule, qu’une série animée existe depuis quelques mois.

Le premier volet d’un film « live » est également sorti en novembre 2014 au Japon, la suite dans quelques mois.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]